Qu’est-ce que la nymphoplastie ?

La nymphoplastie est également désignée sous le nom de chirurgie des petites lèvres ou labiaplastie.

L'intervention de nymphoplastie

C’est un acte de chirurgie esthétique de l’intimité. En effet, il vise à corriger les petites lèvres. L’intervention consiste à en diminuer la taille, pour une harmonisation de la vulve.

Assurément, l’opération consiste, le plus souvent, en une résection partielle. Elle vise à corriger l’hypertrophie des petites lèvres, en regard des grandes lèvres dont le volume peut siéger sur les deux petites lèvres.

D’ailleurs, notre langage désigne communément cette déformation selon son caractère :

  • Bilatérale pour les deux lèvres
  • Ou unilatérale quand l’intervention n’est nécessaire que sur une seule des deux lèvres.

Elle peut  s’accompagner d’une hyper pigmentation.

Quelles sont les cas où la nymphoplastie peut être utile ?

A la puberté, après l’accouchement, ou à la ménopause les femmes peuvent fréquemment, ressentir une gêne esthétique. Celle-ci les empêche alors de se présenter nue. Parfois, elles se sentent même mal à l’aise dans leurs sous-vêtements. Cela peut aussi aller à des difficultés pour se vêtir car les lèvres qui dépassent, surtout en position debout, peuvent susciter des irritations par frottement. C’est notamment le cas avec les strings ou dans des pantalons serrés, à fortiori les jeans slims. Cela arrive aussi avec des collants de type panty.

La gêne peut être esthétique, mais aussi être fonctionnelle, notamment pendant les exercices physiques. C’est surtout le cas dans les pratiques du cyclisme et de l’équitation. En outre, certaines patientes ressentent, également un  inconfort pendant le coït, au moment de la pénétration.

Autant de motifs légitimes d’intervenir, pour précisément pallier ces écueils et ces gênes, qu’elles soient psychologiques, esthétiques ou fonctionnelles.

Anatomie de la vulve

D’un point de vue purement anatomique l’appareil sexuel féminin comprend de nombreux organes. En profondeur, le vagin traverse le périnée et  la vulve. Celle-ci se trouve en superficie, dans la loge périnéale antérieure, entre le tissu cellulaire sous-cutané et le diaphragme uro-génital.

Le terme générique de « vulve » désigne, en fait, l’ensemble de l’appareil génital féminin. C’est à dire ses organes génitaux externes.

Anatomie de la vulve

La vulve se constitue :

  • Des replis tégumentaires en forme de lèvres,
  • D’une fente vulvaire également nommée espace interlabial, ou canal vulvaire. C’est un espace virtuel qui est limitée par les petites lèvres et des organes érectiles
  • Des  glandes dites « vulgo-vaginales »
  •  Les replis tégumentaires se décomposent en trois unités distinctes. Il s’agit d’une part :
  • Du mont du pubis encore appelé « Mont de Vénus »

Ce dernier contient des fibres élastiques originaires de la ligne blanche et de l’aponévrose abdominale. Elles se forment, dans l’épaisseur des grandes lèvres et sont directement reliées avec le ligament suspenseur du clitoris.

  • Des grandes lèvres qui sont constituées de deux replis cutanés siégeant sous le mont de Vénus. Elles constituent la « fourchette » par leur union en bas. Elles présentent une hyper pigmentation proche de celle du scrotum et sont également constituées de quatre couches de tissu épithélial.
  • Des petites lèvres dont l’extrémité antérieure présente en avant du clitoris un dédoublement en deux feuillets :
    • L’un antérieur qui forme le capuchon clitoridien
    • L’autre qui forme le frein vulvaire du clitoris

Ce sont les fibres musculaires lisses présentes dans ces replis cutanés qui donnent au clitoris son caractère érectile.

A quel âge peut-on faire une intervention de nymphoplastie ?

La nymphoplastie peut se pratiquer tout le long de la vie de femme à l’issue de la puberté. Cependant, elle est exclue durant les périodes de grossesse et d’allaitement.

Est-ce que la nymphoplastie a des conséquences sur la vie sexuelle ?

Elle n’a aucune incidence sur la vie sexuelle ou les grossesses ultérieures, ni sur les accouchements.

Quelles sont les techniques utilisées lors des interventions de nymphoplastie ?

Plusieurs techniques existent, mais nous en utilisons principalement deux.

Intervention de labiaplastie

Intervention de labiaplastie

La technique dite « triangulaire » ou « cunéiforme » ou « en V »

Elle vise la correction ciblée de la localisation de la zone d’hypertrophie des petites lèvres qu’elle soit isolée, bilatérale ou asymétrique.

Elle vise à ôter un triangle correspondant à la zone où siège l’excès cutané que l’on souhaite retirer. Soit en zone médiane, soit au niveau de la moitié postérieure. Cela se fait notamment dans les cas d’hypertrophie asymétrique des petites lèvres. Dans ces cas, on constate alors un aspect de béance vulvaire en arrière ou présentant une prédominance, en médian.

Les replis de la lèvre seront alors entièrement redrapés, sur toute la longueur. Les pourtours seront affinés et mieux définis, avec un aspect plus homogène, et comme rajeuni.

La cicatrice sera camouflée à la jonction de chaque grande lèvre et petite lèvre. Ainsi, le résultat sera indétectable et totalement naturel.

Après suturation, on constate souvent la disparition de l’hyperpigmentation des petites lèvres. Il s’opère une harmonisation totale avec la coloration des grandes lèvres. Mais dans certains cas, une différence de tonalité persiste.

Via cette méthode, il est impossible de procéder à la remodélisation d’un capuchon de clitoris, jugé trop prééminent.

Un processus de cicatrisation rallongé

Par ailleurs, l’inconvénient majeur de cette technique reste une cicatrisation qui nécessite plus de temps.

En effet, la sécrétion des muqueuses, notamment, pour la lubrification vaginale ralentit le processus. De plus, les modifications de sollicitations hormonales, en fonction des périodes du cycle menstruel ont également un effet. Ou, à contrario, les sécheresses de la ménopause.

Ces phénomènes peuvent influer négativement sur le processus de cicatrisation. En outre, ils peuvent induire des retouches éventuelles, ultérieures à l’intervention. Elles nécessitent une nouvelle anesthésie le plus souvent, locale. Elles présentent des risques accrus de désunion avec lâchage de la cicatrice dans environ 10% des cas.

C’est pourquoi je ne pratique cette technique qu’au cas par cas. Je ne fais jamais de résection d’un triangle au milieu de la petite lèvre. Et cela à cause des risques encourus et de la différenciation de coloration plus claire et rosée, en avant qu’en arrière plus foncée. Ce qui peut augmenter l’aspect d’hyperpigmentation et pourrait susciter une gêne esthétique accrue.

La technique longitudinale

C’est la technique la plus communément pratiquée en première intention. Elle consiste à inciser dans la longueur l’excès cutané des petites lèvres. Le chirurgien réalise des sutures au fil résorbable des bords des lèvres. Il le fait dans l’alignement naturel de ces dernières, en rétablissant l’équilibre des volumes.

Cette technique permet d’ôter la plus grande partie de la lèvre excédentaire, de haut en bas, avec une cicatrice dissimulée dans les replis muqueux, pour un aspect naturel conservé.

C’est une technique fiable et esthétiquement, très satisfaisante.

L’augmentation des grandes lèvres

Il est également possible, outre la nymphoplastie de réduction des petites lèvres pour retirer l’excédent des petites lèvres, de réaliser une augmentation des grandes lèvres.

On procède dans ce cas à une injection de graisse autologue, C’est à dire un lipofilling. En clair, je vous prélèverai une petite quantité de votre graisse, dans l’abdomen ou l’intérieur des cuisses. Je la purifierai ensuite par ultracentrifugation différentielle. Puis je vous la transférerai pour redonner du volume à vos grandes lèvres, notamment, si elles présentent un aspect flétri, plissé ou vieilli.

Le lipofilling des grandes lèvres donne d’excellents résultats, même si l’on constate une perte du volume de 30 à 50% du volume injecté, du fait de la faible vascularisation de cette zone.

La réduction des grandes lèvres

Il est également possible de réduire le volume de grandes lèvres. Parfois, elles semblent avoir perdu leur galbe, comme fanées et sclérosées par résection longitudinale également. La réduction des grandes lèvres peut être aisément réalisée.

Je procèderai alors à une légère lipoaspiration de l’excès d’amas adipeux. Si les lèvres présentent un aspect épaissi et en cas de peau excédentaire, je procèderai à une résection longitudinale.

Le geste de chirurgie intime pourra être éventuellement complété d’une liposuccion du Mont de Vénus. C’est à dire d’une liposuccion du pubis. Cela permet notamment d’enlever l’aspect bombé et disgracieux que peut présenter le pubis en sous-vêtements et en maillot de bain. 

Redessiner le mont de Vénus

Le mont de Vénus est redessiné entièrement à l’aide de fines canules d’aspiration pour optimiser les résultats. On assurer ainsi une meilleure rétractation de la peau avec une rançon cicatricielle quasi inexistante. En effet, il s’agit de points de maximum 4 mm de diamètre, quasi imperceptibles. De plus, ils s’estompent progressivement jusqu’à disparaître totalement au bout de 3 mois.

Dans les cas de ptôse du mont de Vénus je vous conseillerai au cas par cas de redraper la peau. Je la remets alors sous tension. Le corollaire de cette intervention reste une cicatrice longitudinale au dessus du pubis à laquelle on ne pourra déroger. Sauf à conserver une peau à l’apparence abîmée en dessous du pubis. En outre, cela peut être source de complexes notamment chez les patientes jeunes après accouchement.

Une gaine de contention assurera la pérennité des résultats. Il faudra la porter pendant un mois maximum

Cela ne change pas les préconisations en matière de conduite à tenir en amont et aval de votre chirurgie de l’intimité. En effet, quels que soient les gestes additionnels éventuels, comme sur les grandes lèvres en connexe, par exemple. Le temps de réalisation de la chirurgie du mont de Vénus est de 20 à 30 minutes.

Elle peut également être réalisée à distance de la nymphoplastie.

Cependant si votre cas le nécessite, il peut être envisageable de procéder à la chirurgie du pubis dans le même temps opératoire. Et ce, pour une harmonisation complète de votre vulve.

La chirurgie du clitoris

Dans certains cas, une chirurgie du clitoris encore appelée « clitoridoplastie » pourra être discutée.

Il sera ainsi possible de corriger une « clitoridomégalie », c’est à dire de diminuer la taille d’un clitoris présentant cette une dimension excessive.

Les hypertrophies du clitoris ont des étiologies diverses, tant endocriniennes que d’origine congénitale ou tumorale. Leur impact psychologique peut être source de complexes majeurs désastreux dans la sexualité.

Il en va de même pour les cas de mutilation d’origine ethnique, par excision. Heureusement une reconstruction reste le plus souvent possible, par désinfibulation.

Dans les cas d’enfouissement du clitoris une plastie du capuchon du clitoris est également possible.

Anatomie du clitoris

Quels sont les bénéfices de la chirurgie des parties intimes ?

La chirurgie par nymphoplastie apporte une réponse claire et personnalisée aux problématiques qui touchent votre féminité et votre intimité. Elle touche le plus enfoui, le plus secret, votre appareil génital… comme disent les manuels d’anatomie et ceux de sciences naturelles.

Car cet « appareil », c’est le vôtre. Et s’il est le siège de l’appareil reproducteur, il est également le terreau de la sexualité et du rapport à son corps. Il fait référence à son intériorité, en lien avec l’autre, et à son bien-être tant personnel qu’osmotique avec son partenaire.

Ce bien être peut être compromis par des gènes multifactorielles, tant d’ordre psychiques que fonctionnelles. Or, des solutions pérennes existent. Elles sont simples dans leur mise en place.

Femme avec des fleurs sur la poitrine

La nymphoplastie est une chirurgie extrêmement bien tolérée

  • Elle dure entre 45 minutes et une heure.
  • L’opération se fait sous anesthésie générale.
  • Elle est pratiquée, en ambulatoire. C’est à dire que vous rentrerez chez vous le jour même de votre intervention.
  • Une hémostase est pratiquée pour éviter des saignements trop abondants et éviter les risques d’ecchymoses et d’hématomes.

Nos recommandations avant toute intervention sur votre intimité

  • Il vous faudra cesser de fumer en moyenne un mois avant et un mois après votre labiaplastie.
  • Dans certains cas, l’arrêt de la pilule contraceptive pourra être préconisé, un mois avant votre nymphoplastie, pour éviter tout risque thrombo-embolique.
  • Je conseille un arrêt strict de l’aspirine, des anticoagulants, et des anti-inflammatoires non stéroïdiens deux semaines avant votre opération de nymphoplastie.
  • Il vous faudra prévoir une semaine d’indisponibilité professionnelle et éviter les déplacements en voiture. En effet, la position assise prolongée n’est pas recommandée les premiers jours post-intervention.

Les suites de l’opération

  • Les douleurs sont rares et elles cèdent sous antalgiques simples.
  • Une prescription post-opératoire vous sera remise, si nécessaire.
  • La récupération est rapide.
  • Il n’y a pas de pose de drains. Un simple pansement sera posé à l’issue de l’intervention, avec une quantité suffisante de vaseline directement sur la vulve.
  • Les fils de sutures sont entièrement résorbables en 15 jours.
  • Une hygiène scrupuleuse est recommandée. En outre, des soins locaux après chaque miction sont préconisés par lavage doux à l’eau savonneuse. L’essuyage se fait en tamponnant. Evitez le papier toilette parfumé au bénéfice d’un sèche-cheveux à air doux.
  • Une activité sexuelle sera de nouveau envisageable 3 à 4 semaines après votre nymphoplastie.
  • Attendez 5 à 8 semaines avant de reprendre une activité sportive intensive.
  • Les saunas, hammams, piscines et mer sont à éviter pendant 2 mois, le temps que la cicatrisation au niveau des muqueuses de la vulve soit définitive.

Au bout de 3 mois, lorsque l’œdème aura disparu. Vous pourrez alors apprécier le résultat définitif, même si le processus de cicatrisation reste plus long et peut nécessiter jusqu’à un an pour l’homogénéisation de sa coloration. L’induration de la cicatrice, ainsi que sa teinte foncée, cèdent cependant en 3 mois maximum.

Les risques liées à la nymphoplastie sont extrêmement rares

  • Il s’agit d’hématomes qui nécessiteraient une réintervention.
  • Il peut survenir des infections que vous préviendrez par la mise en place des mesures d’hygiène préconisées.
  • Une perte de sensibilité transitoire
  • Un aspect chéloïde de la cicatrice ou hypertrophique… qui va évoluer favorablement en 6 à 12 mois.
  • Risque de désunion des sutures, notamment dans la technique cunéiforme ou en V ou encore la méthode chinoise par fenestration. Dans ce cas, une réintervention sera envisageable pour une reprise. Cependant uniquement après cicatrisation définitive de la désunion.
  • De la dyspareunie, c’est à dire des douleurs à la pénétration ou pendant les rapports sexuels… Heureusement cédant rapidement.

Les différentes étapes de consultations pour votre intervention de nymphoplastie

Le meilleur chirurgien esthétique de Bordeaux se doit d’être à l’écoute de vos interrogations. Je vous verrai donc deux fois avant l’intervention pour vous exposer la technique la mieux adaptée à votre cas. Vous pourrez ainsi réfléchir. Puis, je vous reverrai à la suite de la remise du devis et du recueil de votre consentement éclairé. Vous verrez alors l’anesthésiste entre 48h et un mois avant votre nymphoplastie.

Mon équipe et moi-même restons à votre entière disposition pour répondre à vos questions tout le long de votre projet de nymphoplastie, en amont et aval de sa réalisation. Notre but à tous étant de vous apporter pleine satisfaction.

Pour les suites post opératoire je vous verrai à j + 3 puis j+15 puis j+3 mois après pour apprécier l’évolution du résultat et sa conformité avec vos attentes.

Le Docteur Legaillard pratique la chirurgie de l’intimité à Bordeaux depuis 1996

La chirurgie de l’intimité reste une question tabou pour de nombreuses personnes. Pourtant, la résolution de nombreuses difficultés peut s’avérer simple pour votre chirurgien esthétique. Et cela peut grandement influer sur votre bien-être au quotidien.

Chirurgie de l’intimité Féminine – Point G

En regonflant l’aire du point G, qui contient les petits corps érectiles féminins et des tissus sensibles, on réveille les zones propices à l’excitation sexuelle. Ainsi, la région augmentée sera facilement stimulable. En outre, cette petite intervention de l’intimité féminine se réalise directement au cabinet de chirurgie esthétique à Bordeaux.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous, dans son cabinet de chirurgie esthétique à Bordeaux.